L'Association Yelemani a signé un partenariat de trois mois, juillet à septembre 2014 avec le GIE Bioprotect-B dans le cadre de son programme de souveraineté et sérénité alimentaire. Dans l'axe 2 du programme qui est la mise en place de potagers, les femmes sont visées. Cette activité passe par le renforcement de leurs capacités de production maraîchère, le développement d'activités génératrices de revenus afin de leur permettre d'avoir une certaine autonomie.
Sur ce site de production, travaille dix sept femmes dans la culture de différents légumes pour la vente. En vue d'une meilleure production et gestion des produits du potager, Yelemani a fait appel au GIE Bioprotect-B pour un encadrement technique et un suivi de la production légumière du potager.

Le GIE Bioprotect-B s'investit dans la promotion de l'agriculture biologique par la production et la commercialisation d'intrants biologiques, de protection des cultures et de fertilisation des sols. Il assure aussi la formation, l'encadrement technique et le suivi des producteurs souhaitant adopter les techniques de production écologique.
C'est dans cette optique que l'Association Yelemani, qui met l'accent sur le système de production agro-écologique, entend tisser un partenariat avec le GIE Bioprotect-B.
De son côté, Bioprotect-B s'engage à assurer l'encadrement technique, et le suivi de la production légumière de la ferme. Il se gage également à mettre à la disposition de l'association des outils de conseil en gestion de l'exploitation légumière de la ferme. Ce sont entre autres les fiches de suivis des cultures, le calendrier des opérations culturales, le compte d'exploitation.
Pour cela, un technicien de Bioprotect-B effectuera une sortie toutes les quinzaines à Loumbila pour l'encadrement et le suivi. Ainsi, il pourra vérifier l'état de développement des plantes, la présence ou non de maladies, et fera des prescriptions si nécessaire.
En outre, des formations in-situ sur la détection phytopathologique, la lutte écologique et la fertilisation seront également effectuées.
C'est une forme de collaboration qui contribue au travail d'autonomisation et d'indépendance alimentaire.
De toute évidence, c'est une collaboration qui va profiter à ces deux structures qui s'investissent toutes pour la souveraineté alimentaire!

                                                                                                            Juillet 2014