Ce samedi 20 Aout 2016, nous avons reçu une visite de l’Executive Master en Politiques et Pratiques du Développement (DPP) de l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement (IHEID) de Genève sur le site expérimental de Yelemani dans la commune rurale de Loumbila. A l’issue de cette visite qui est la 3e du genre, nous nous sommes entretenus avec Mme Dominique ROSSIER, chef d’une délégation forte de 13 étudiants. C’est avec un sentiment de satisfaction que Mme ROSSIER nous a accordé cette interview dans le verger ombragé de Yelemani.

1. Yelemani (Y) : Bonjour Madame, merci d’être venue cet après-midi pour visiter notre site, nous profitons de l’occasion pour nous entretenir avec vous. Pouvez-vous vous présenter ?

Mme Dominique ROSSIER (D.R) : Dominique ROSSIER de Suisse.

2. Y : Parlez-nous de votre institut et de vos activités ?
D.R : Alors notre institut c’est le IHEID, Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement qui est un institut universitaire à Genève qui a différents masters et qui fait de la recherche aussi. Et nous sommes à la formation continue et nous sommes ici en train d’accompagner des étudiants qui font un master en formation professionnelle en politiques et pratiques du développement.

3. Y : Mais quelle est la particularité de votre école ? Et quel rapport entretenez-vous avec Yelemani ?
D.R : Alors notre institut travaille sur des questions de relations internationales et de développement donc ça c’est vraiment sa spécialité. C’est une école qui a fusionné justement les relations internationales et le développement en 2008… Et notre lien avec Yelemani; c’est que d’abord Blandine Sankara, sa directrice est une ancienne étudiante chez nous et que bien sûr tout ce qui est fait ici a des liens avec les grands enjeux du développement qui sont l’alimentation, l’écologie et la protection de l’environnement.

4. Y : Cela fait la 3e fois que le DPP visite le site de Yelemani, pouvez-vous nous parler de l’intérêt de cette visite sur le site expérimental ?
D.R : Nous parlons beaucoup des questions de politique agricole et de souveraineté alimentaire donc les étudiants ont souvent beaucoup d’arguments et analysent bien les situations mais une fois qu’ils sont dans les projets, ils ont un peu plus de peines à se rendre compte des enjeux sur le terrain. Donc pour nous c’est l’occasion de venir voir aussi des efforts concrets qui sont faits, des difficultés qui sont abordées de manière très franche ici… c’est aussi une visite d’amitié et pour profiter du site qui évolue chaque année.

5. Y : Quelles sont vos impressions et sentiments suite à cette visite?
D.R : Alors j’ai l’impression que chaque année, on voit que le site grandit, s’améliore, il y a de nouvelles choses ; il y a un forage qui est là, il y a de nouvelles expériences… On voit que tout est bien maintenu et que ça évolue donc c’est très positif et c’est très encourageant.

6. Y : Pouvez-vous nous en dire plus sur les perspectives de votre programme à l’issue de cette 3e visite ?
D.R : Chaque fois les étudiants sont très contents de venir voir et aussi pouvoir discuter, ils ont beaucoup de questions donc ça m’encourage à continuer cette visite et à suivre aussi de près une association dans ses efforts.