L'association Yelemani a reçu une stagiaire française pour quelques mois du nom de Marianne Guillaume. C'est avec plaisir qu'elle veut s'expérimenter dans le domaine l'agro écologie à Yelemani. Nous avons donc voulu réaliser cet entretien avec elle pour en savoir davantage sur ce qu'elle compte faire précisément à Yelemani.

Yelemani (Y) : Pouvez-vous vous présenter SVP ?

Marianne Guillaume (M G) : Je m'appelle Marianne GUILLAUME. Je suis arrivée de France au début du mois d'août. C'est mon premier voyage en Afrique et plus particulièrement au Pays des Hommes Intègres. En France, je travaille comme travailleur social. Avant de voyager au Burkina, j'accompagnais des personnes âgées rencontrant des difficultés dans leur quotidien, au niveau des démarches administratives, sanitaires, environnementales voir familiales.

Y : Pourquoi avez-vous choisi de faire un stage à Yelemani ?

MG : Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir la culture africaine. Aussi, je souhaitais m'expérimenter dans un nouveau domaine. On m'a d'abord mise en contact avec une association qui sèche des fruits au solaire sans UV, à Ouagadougou. Puis, cette association qui est un des partenaires de Yelemani m'a mis en contact avec Blandine Sankara. La vision de Yelemani, ses projets m'ont tout de suite intéressée. C'est pourquoi, j'ai souhaité m'investir durant quelques semaines au côté de Yelemani.

Y : Quelle est la durée de votre stage à Yelemani ?

MG : Mon stage va durer quelques mois. J'ai débuté mi-août et vais achever mon expérience auprès de Yelemani en novembre voir décembre.

Y :Que comptez-vous faire concrètement à Yelemani ?

MG : Yelemani est une source en matière de projets. De nombreuses idées germent autour de la souveraineté alimentaire. Après avoir consacré les premiers temps de mon stage à découvrir l'association, ses projets, les principes même de l'agro-écologie, les réflexions autour de la souveraineté alimentaire, j'ai pu commencer mon action. Je réfléchis, en ce moment, à la mise en place de paniers bio à partir des récoltes de légumes du site de Loumbila. Il s'agit donc de penser au circuit d'acheminement des légumes le plus adapté, depuis la composition en légumes du panier sur le site de production, jusqu'à sa livraison aux clients. Aussi, dans la perspective de l'ouverture d'un restaurant devant le siège de Yelemani à Gounghin, j'appui la coordinatrice concernant la mise en place, l'organisation et la gestion d'un tel projet. Je soutiens donc ces quelques projets parmi d'autres en m'appuyant sur les partenaires, acteurs concernés.

Y : Comment pouvez- vous déjà apprécier les débuts à Yelemani ?

MG : Oui, j'apprécie mes débuts à Yelemani. Le travail à effectuer est très divers, c'est ce qui est intéressant. Les échanges avec les membres de l'association, les stagiaires ou encore la coordinatrice sont très riches. A travers les activités menées, je suis amenée à rencontrer de nouvelles personnes ce qui me permet d'élargir mes connaissances, ma réflexion, mon sens de l'analyse. J'apprécie aussi fortement la complémentarité entre le développement d'un projet et sa mise en place concrète sur le terrain.

Y : Merci et bonne collaboration avec Yelemani.